Portrait de Sabine Daho
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Pour bien commencer : je me lance un défi !

Je me présente : je m’appelle Sabine Daho, cadre financier depuis 18 ans, et je suis l’heureuse maman d’un adorable petit garçon.

Quel rapport avec ce blog ? Absolument tout ! Je vais vous expliquer ça en détail.

Un rêve devenu réalité ! Ou pas…

En mars 2022, ma vie est bouleversée : je deviens maman ! Pendant 6 mois, je vis au rythme de ma nouvelle maternité, avec quelques hauts et, soyons honnête, beaucoup de bas. Mon couple manque d’y passer, ma santé décline et mon moral n’en parlons pas. Je me sens seule, débordée, dépassée malgré toutes les lectures que j’ai faites sur la maternité et la grossesse.
Je découvre l’univers chaotique du post-partum, dans ma chair et dans ma tête. Que devenir mère n’est pas qu’une question de volonté, loin de là. Et je découvre aussi que l’instinct maternel, c’est un sacré bullshit soit dit en passant.

Photo de grossesse de Sabine Daho, par Elisa Baron
Photo de ma grossesse, par Elisa Baron

Il y a un an, j’ai repris le travail après 11 mois d’absence (4 mois d’arrêt maladie pendant ma grossesse, 2,5 mois de congé maternité puis 3 mois de congé parental). Ce fut une reprise vraiment brutale pour plusieurs raisons : fatigue liée au post-partum, décalage profond entre ma réalité professionnelle et ma réalité personnelle, conflits de valeurs, épuisement physique et mental…
Et paf ! Ca n’a pas fait des chocapics, non… Ca a fait un beau burnout. Un burnout qui m’a mise à genoux, pour être franche.

Ce burnout s’est cristallisé un an après mon accouchement. Drôle d’anniversaire, hein ? De façon ironique, j’ai vécu les mêmes phases que celles du deuil : déni, colère, marchandage, dépression et acceptation. Une acceptation nécessaire pour, enfin, commencer à guérir.

J’ai la chance d’être accompagnée par une psychologue qui me connait bien et que j’adore. Je suis en confiance avec elle, et ça joue énormément dans la rapidité avec laquelle j’ai pu sortir la tête de l’eau. Et c’est aussi grâce à elle que j’ai compris qu’une partie des raisons de ce burnout étaient directement issues de ma maternité et de mon post-partum.

Publicité mensongère ?

Aaaaaah le post-partum ! On dirait un gros mot : seules celles qui le traversent l’ont déjà entendu, et il est tout sauf rassurant. Pourtant, on m’avait dit : « Tu verras, être maman, c’est que du bonheur ! » On m’aurait menti ?
Bonne question… En y repensant, je pense qu’il s’agit surtout d’un mensonge par omission. Personne ne m’avait parlé des lochies, des tranchées… Et pourtant j’en connais des femmes qui ont accouché autour de moi, à commencer par ma propre mère !

femme en pleurs
Photo de Claudia Wolff sur Unsplash

On ne m’a pas parlé de la charge mentale et de la solitude qui va avec cette période de transformation profonde et intense. On m’avait bien dit « dort avant, parce qu’après tu verras c’est fatiguant » mais je crois que personne ne comprend le mot « fatigue » comme une maman en post-partum. D’ailleurs, fatigue c’est trop gentil : parlons d’épuisement et on sera encore loin du compte.
J’avais une vague connaissance du « Baby Clash », mais comme 99% des mamans, j’étais naïve et confiante : ça arriverait peut-être aux autres, mais pas à nous.

« Parce qu’on vient de loin… »

(Bravo si tu as la ref !)

Et pourtant, malgré cette traversée rude, qui m’a mâchouillée comme un vieux chewing-gum, aujourd’hui, je vais mieux. Mon couple est solide et solidaire, je m’y sens aimée et soutenue. Mon foyer est devenu un refuge dans lequel je me nourris. Je construis chaque jour une vie qui me ressemble un peu plus. Petit à petit, je renoue avec des amitiés sincères et riches, parfois anciennes, parfois nouvelles. Je revis.

Je ne peux pas m’empêcher de penser que j’aurais pu vivre tout ça de façon bien moins violente si j’avais su comment me faire accompagner. J’aurais voulu avoir quelqu’un pour me tenir par la main et m’expliquer ce qu’elle avait vécu et comment moi je pouvais faire pour que ce post-partum soit le plus doux, le plus bienveillant possible pour la maman et la femme totalement paumées que j’étais.

Deux femmes qui se regardent avec le sourire, allongées dans l'herbe.
Photo de Bence Halmosi sur Unsplash

Et c’est pour cette raison que j’ai souhaité faire ce blog. J’espère que quelque part, une maman trouveras du réconfort, de l’aide, des réponses en me lisant. J’espère qu’elle ne se sentira jamais aussi seule que je l’ai été, parce que nous sommes des milliers, des millions à traverser cette expérience du post-partum et qu’elle n’est pas obligée d’être traumatique. Je souhaite de tout mon cœur que mes mots puissent trouver les mamans qui luttent, qui pleurent, qui désespèrent, et qu’elles pourront lire ce message : vous pouvez le faire, vous pouvez être heureuse, vous allez y arriver !

Et surtout, surtout, j’aimerais qu’un jour, comme moi, elles puissent être fière de la femme et de la maman qu’elles sont devenues, et qu’elles puissent dire le coeur léger « Oui, Maman va bien ! »

Du coup, c’est quoi cette histoire de défi ?

J’ai décidé de me lancer un défi et de rédiger 30 articles en 30 jours pour lancer ce blog et partager quelques unes des connaissances et expériences que j’ai acquises au cours de ces deux dernières années à travers ma grossesse, mon post-partum et mes burnout (professionnel et maternel).

Pour cela, je vais avoir besoin de vous ! N’hésitez pas à commenter et partager les articles pour m’encourager et m’aider à rester motivée jusqu’au bout de ce défi un peu fou pour la blogueuse débutante que je suis 😉

Vous pouvez dors et déjà lire le 1er article du défi par ici ==> L’instinct maternel : mythe ou réalité ?
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Si vous avez aimé cet article, n'hésitez pas à le partager ! ;-)

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